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Le montage de bijoux constitue la base de la bijouterie fantaisie.
Mais qu’entend-on concrètement par montage de bijoux ?
Voici un (pas si) court explicatif associé à un glossaire illustré.

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Le montage de bijoux consiste à assembler des éléments entre eux.

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Nous n’utilisons que 4 types d’éléments fantaisie :

♦  Les connecteurs :

Lorsqu’ils sont de petites tailles on les appelle aussi intercalaires.
Ils peuvent être pleins, creux, estampillés, filigranés, et représenter toutes sortes de motifs.

Ils sont reliés à d’autres éléments par deux côtés.
Ici, 3 connecteurs creux sont reliés entre eux et à de la chaîne à l’aide d’anneaux brisés.

♦  Les pendants :

Ils comprennent :
– les pendentifs.
– les breloques (ou charm’s), lorsqu’ils sont de petites tailles.
– les pampilles, lorsqu’il s’agit d’éléments en verre (terminologie empruntée aux luminaires – photo de droite).

Exemple d’utilisation d’un pendant :

♦  Les perles :

   
Il en existe de toutes formes et de toutes les matières.

– On peut les fixer à d’autres éléments des deux côtés, comme les connecteurs (sur la photo de gauche une perle est reliée des deux côtés à de la chaîne).
– On peut les faire pendre (sur la photo de droite la perle est utilisée comme pendentif).

♦  Les reliants :

Il s’agit souvent de morceaux de chaînes, on peut aussi utiliser des cordons ou des rubans.
Sur la photo de droite ci-dessous il y a un mixte de chaîne et de ruban.

On assemble les connecteurs, pendants, perles et reliants entre eux à l’aide d’anneaux brisés et de boucles sur tiges (cf paragraphe ci-dessous).

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Nous utilisons des éléments de jonction et de finition : les apprêts.

Ils permettent principalement de :

♦  Fournir des points d’attaches aux éléments qui en sont dépourvus.
A chaque élément fantaisie correspond au moins un apprêt qui permet de le fixer à d’autres éléments.
> Pour les perles on utilise des tiges à boucle ou à tête.

> Pour les pampilles on utilise des bélières (photo de gauche), pour les cordons, rubans, chaînes serpentes et chaînes à billes il existe également des attaches dédiées (photo de droite) …

♦  Unir des éléments entre eux.
> C’est la fonction des anneaux brisés et des boucles sur tiges.
Dans l’exemple plus haut, nos connecteurs ont été reliés entre eux à l’aide d’anneaux brisés.

♦  Munir d’un système de fermeture les colliers et les bracelets.
> Dans ce cas on utilise des fermoirs (à mousqueton, à vis, à ressort …)

♦  Fournir une attache spécifique aux bijoux.
> Il est question ici des attaches boucles d’oreilles, des attaches broches et de barrettes …

♦  Utiliser un support, déjà existant.
> Ces supports « en dur » déjà confectionnés sont à agrémenter. Il s’agit de joncs de bracelets, colliers ou bagues (photo de gauche), trames de serre-têtes (photo de droite), fils à mémoire de forme (photo du centre) …

Pour fixer les apprêts à nos éléments fantaisie, on utilise des outils.

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Les outils.
Pour effectuer un montage on doit disposer d’au moins quatres pinces :

♦  Deux pinces plates.
♦  Une pince coupante.
♦  Une pince ronde.

L’utilisation de la plupart des apprêts (fixer une bélière à une pampille, poser un embout à ruban ou coller une cloche annelée …) ne nécessite aucun savoir faire particulier. Une simple démonstration permet de savoir les utiliser.
Le nombre de techniques à connaître en montage est finalement assez restreint.

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Les techniques de montage.
J’en dénombre quatre, de la plus simple à la plus complexe, elles consistent en :

♦  Ouvrir et refermer un anneau.
♦  Réaliser une boucle sur tige simple.
♦  Réaliser une boucle sur tige façon queue de cochon.
♦  Fixer des cloches, tulipes et cônes non annelés.

A quelques exceptions près (cf dernier paragraphe), ces techniques sont constamment utilisées en bijouterie fantaisie.

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Au delà du montage.

♦  Créer ses propres éléments fantaisie
Un bijou peut être réalisé en assemblant des éléments déjà existants, il est également possible de réaliser ses propres éléments, il peut s’agir de :

 > Créer un connecteur, une perle, ou un pendant.
Ils peuvent être confectionnés à partir de nombreuses matières.

• Ci-dessous un connecteur à été réalisé en tissage de perle.

  
(Création L’atelier à bijoux – tous droits réservés)

• Voici un exemple de perle confectionnée à l’aide de fils métalliques.

(Création L’atelier à bijoux – tous droits réservés)

 > Travailler un reliant

Il est possible de travailler des cordons (photo ci-dessous), des fils câblés et des fils métalliques.

En ce qui concerne l’utilisation de chaîne : vous pouvez créer votre propre chaîne (cf notre spécialité en petits maillages). De la chaîne déjà existante est quant à elle simplement utilisée, pour la travailler vous devrez faire appel aux techniques de la bijouterie joaillerie et apprendre le maniement du chalumeau ….

• Un nœud décoratif unique vient agrémenter ici deux fils de jade.

(Création L’atelier à bijoux – tous droits réservés)

♦  Réaliser des bijoux sans avoir recours à l’utilisation des apprêts.

Exemples :

C’est le cas des bagues ci-dessous réalisées d’un seul tenant en fils métalliques ou en tissage de perles.
C’est aussi le cas d’un bracelet ou d’un collier réalisé en cordon et refermé à l’aide d’un nœud coulissant …

    
(Créations L’atelier à bijoux – tous droits réservés)

Dans la majorité des cas*, lorsque l’on crée un élément fantaisie en utilisant une matière, des techniques spécifiques liées à cette matière sont à maîtriser (c’est pourquoi nous avons développé des thématiques en fils métalliques – nœuds/fils et cordons – fils câblés – tissages de perles).

* Petit bémol :
En travaux manuels il est difficile de parler de réel savoir faire pour des actions simples comme du découpage/collage de matière.
En bijouterie fantaisie il en est de même pour des actions telles que :
– coller des éléments entre eux.
– enfiler des perles sur du fil (nylon, élastique ou à mémoire de forme).
Cependant un bijou simple est parfois tout aussi charmant qu’un bijou travaillé.

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Bref, je voulais faire court et m’aperçois que cet article est un peu long, j’espère ne pas vous avoir assommé et surtout qu’il vous aura éclairé !
Si quelques-uns des termes employés vous ont semblé barbares, rassurez-vous des mots compliqués reflètent bien souvent des réalités très simples !

Au plaisir de vous accueillir pour que vive votre créativité !